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Sylvie Guillaume

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Sylvie Guillaume
Illustration.
Sylvie Guillaume en 2018.
Fonctions
Députée européenne

(15 ans et 1 jour)
Élection 7 juin 2009
Réélection 25 mai 2014
26 mai 2019
Circonscription France Sud-Est (2009-2019)
France (2019-2024)
Législature 7e, 8e et 9e
Groupe politique S&D
Vice-présidente du Parlement européen [1]

(5 ans)
Élection 1 juillet 2014
Réélection 17 janvier 2017
Président Martin Schulz
Antonio Tajani
Législature 8e
Adjointe au maire de Lyon
chargée des affaires sanitaires et sociales

(13 ans et 11 jours)
Maire Gérard Collomb
Conseillère municipale de Lyon

(13 ans et 11 jours)
Élection 18 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
Circonscription 9e arrondissement
Maire Gérard Collomb
Conseillère régionale de Rhône-Alpes

(11 ans, 4 mois et 28 jours)
Élection 15 mars 1998
Réélection 28 mars 2004
Président Charles Millon
Anne-Marie Comparini
Jean-Jack Queyranne
Biographie
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Antony (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Fonctionnaire
Assistante parlementaire

Sylvie Guillaume, née le à Antony, est une femme politique française. Membre du Parti socialiste (PS), elle est députée européenne de 2009 à 2024. Elle assure l'une des vice-présidences du Parlement européen de 2014 à 2019. Elle est auparavant conseillère régionale de Rhône-Alpes entre 1998 et 2009 et adjointe au maire de Lyon entre 2001 et 2014.

Études et carrière professionnelle

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Après des études de secrétariat médical, elle intègre la fonction publique en 1984 à la Direction départementale de l’Action Sanitaire et Sociale (DDASS) du département du Rhône. Elle côtoie les équipes pluridisciplinaires d’un centre de santé en hygiène mentale à Vénissieux. En 1987, elle rejoint le secteur de l’économie sociale et solidaire en devenant assistante de direction à la Fédération régionale Léo Lagrange.

Débuts en politique

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Après en avoir été longtemps sympathisante, Sylvie Guillaume entre au Parti socialiste en 1988. En 1991, elle est élue secrétaire de la section du 3e arrondissement de Lyon. En 1992, elle est candidate aux élections cantonales dans le canton de Thizy, fief de Michel Mercier, président UDF sortant du conseil général du Rhône. Après les élections législatives de 1993, elle succède à Yvon Deschamps et devient à 31 ans, première secrétaire de la fédération du Parti socialiste du Rhône, fonction qu'elle occupe jusqu’en 2003.

En 1994, elle est nommée secrétaire nationale chargée des questions de société, puis secrétaire nationale aux droits des femmes à compter de 1995 dans l’équipe de Lionel Jospin. En 1997, le secrétariat national au développement du Parti lui est confié, puis elle devient présidente du Conseil national du PS entre 2000 et 2003.

Depuis 2008, elle est à nouveau membre du Conseil national du PS. En 2021, elle est nommée secrétaire nationale du PS responsable des migrations[2],[3].

En 2023, elle apporte son soutien à Olivier Faure dans le cadre du Congrès de Marseille[4].

Carrière politique locale

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Elle obtient son premier mandat électoral en étant élue lors des élections régionales de 1998 en Rhône-Alpes, une des quatre régions où se nouent ensuite des alliances entre la droite et le Front national. Elle milite alors pour faire cesser la jonction entre Charles Millon et Bruno Gollnisch et organiser une alternative avec toutes les composantes de la gauche et de l’écologie ainsi que quelques d’élus de droite.

Elle est réélue en 2004 au conseil régional de Rhône-Alpes où elle préside la commission santé-solidarité, dans l’équipe de Jean-Jack Queyranne. Elle quitte ses fonctions au moment où elle devient parlementaire européenne en 2009.

Lors des élections municipales de 2001, elle est élue dans le 9e arrondissement de Lyon et siège au conseil municipal de Lyon dans l'équipe de Gérard Collomb, dont elle devient adjointe chargée des handicaps et de la prévention-santé[5]. Elle est désignée membre du conseil d'administration des Hospices civils de Lyon. Elle reprend ensuite les attributions de Martine Roure aux affaires sociales, après l'élection de cette dernière en tant que vice-présidente du Parlement européen.

Sylvie Guillaume est réélue en 2008 dans le 9e arrondissement de Lyon ; elle conserve son mandat d'adjointe aux affaires sanitaires et sociales et est la vice-présidente du CCAS de la ville, jusqu'en 2014 où elle choisit de ne pas se représenter et de se concentrer sur son mandat de parlementaire européenne.

Parcours au Parlement européen

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Sylvie Guillaume en 2014.

À l'occasion des élections européennes de 2009 et de 2014, elle est en deuxième place sur la liste socialiste menée par Vincent Peillon dans la circonscription Sud-Est. Elle est réélue en 2019 sur la liste nationale « Envie d'Europe écologique et sociale » menée par Raphaël Glucksmann.

Mandat 2009-2014

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Immigration et droit d'asile

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Dès 2009, elle s’est engagée comme membre titulaire de la commission parlementaire LIBE, qui traite des questions de Libertés civiles, de Justice et d'Affaires Intérieures. Ses sujets sont l’immigration et l’harmonisation européenne du droit d’asile, Frontex, Schengen, les droits de l’Homme, en particulier les discriminations envers les Roms et l'homophobie, la protection des données personnelles. Elle est nommée rapporteuse sur la directive sur les procédures d’asile, puis en 2012 rapporteuse sur le Fonds asile et migration. Elle a fait partie de l’équipe chargée des questions d'immigration pour la campagne de François Hollande.

Sylvie Guillaume a pris position sur la situation des Roms en France et la nécessité de trouver des solutions d’intégration[6]. Elle plaide pour une collaboration des niveaux européens, des pays d’origine et des pays d'accueil dans une tribune qu’elle a cosignée avec Catherine Trautmann[7]. Depuis 2012, Sylvie Guillaume participe à la campagne « OpenAccessNow » qui consiste à faciliter l’accès des journalistes et des membres de la société civile aux lieux d’enfermement des migrants. À l’occasion de sa visite du Centre de Rétention administratif de Lyon puis du Centre administratif de Nice, Sylvie Guillaume est la seule députée à avoir pu faire entrer des journalistes à ses côtés en obtenant l’autorisation du ministère de l’Intérieur[8],[9].

Sylvie Guillaume a été membre du comité de concertation sur la réforme de l’Asile lancée par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls en juillet 2013 et présidé par Jean-Louis Touraine et Valérie Létard.

Droits des femmes

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Sylvie Guillaume a été membre suppléante de la commission FEMM (Droits des Femmes et Égalité des genres). Elle a été particulièrement active sur le projet de congé maternité et sur la lutte contre les mutilations génitales féminines[10],[11].

Citoyenneté européenne

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Sylvie Guillaume a été membre suppléante de la Commission des affaires constitutionnelles (AFCO) et a particulièrement travaillé à la mise en place de l'initiative citoyenne européenne[réf. nécessaire].

Vice-présidence du groupe S&D

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En janvier 2012, elle a été élue vice-présidente du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen déléguée à l'Europe des citoyens, qui regroupe les commissions AFCO, LIBE, JURI (commission juridique) et PETI (commission des pétitions).

Libertés numériques

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Sylvie Guillaume s'est également investie pour le rejet d'ACTA, sur la gestion collective des droits, la copie privée et la protection des données personnelles. Elle a pris position aux côtés de Françoise Castex pour suspendre l’accord de négociation entre l’UE et les États-Unis tant que le scandale des écoutes américaines ne serait pas élucidé[12].

Lutte contre l'extrémisme et le populisme

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Au sein du Groupe S&D, elle a animé un groupe de travail chargé de réfléchir sur la question de la montée de l'extrême droite et des populismes en Europe. Elle a notamment contribué à la réalisation d'une étude par l'Institut DEMOS sur l'état de la démocratie en Europe et a organisé différentes conférences et visites de terrain sur le sujet[réf. nécessaire].

Sylvie Guillaume est également membre de intergroupes : Handicap, Antiracisme, Pauvreté, Services Publics, LGBT[réf. nécessaire].

Après la nomination de Vincent Peillon au gouvernement Ayrault après l’élection présidentielle, Sylvie Guillaume est restée seule députée européenne élue dans la circonscription du Sud-Est sur la liste du Parti socialiste, le 3e de celle-ci ayant choisi d’intégrer un autre groupe parlementaire[13].

Mandat 2014-2019

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Après sa réélection en mai 2014, Sylvie Guillaume est redevenue membre titulaire de la Commission LIBE et a choisi d'être suppléante dans la Commission Culture. En outre, son groupe a soutenu sa candidature au bureau du Parlement européen. Ainsi a-t-elle été élue vice présidente du Parlement européen, le 1er juillet 2014 et réélue le 18 janvier 2017[14].

Elle prend alors la responsabilité du Registre de Transparence et est nommée conégociatrice avec Danuta Hübner pour réviser l'accord interinstitutionnel sur le registre de transparence. En tant que Vice présidente, elle participe à l'élaboration de la politique de communication du PE en particulier de développement d'initiatives tournées vers les jeunes (Écoles ambassadrices, European Youth Event…). Elle est chancelière du Prix du citoyen européen qui récompense des réalisations exceptionnelles en lien avec les valeurs européennes.

Dans la Commission de la culture et de l'éducation (CULT), elle est rapporteure sur l'avis sur le FSE+, vote le triplement du budget Erasmus+, soutient le Corps européen de solidarité, défend le droit d'auteur avec des amendements sur le partage de la valeur et la rémunération des auteurs, appuie le Programme Europe créative et est rapporteure pour avis sur le programme "Droits et Valeurs 2021-2027" couvrant le Programme Europe des citoyens.

Sylvie Guillaume redevient titulaire de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) et s'implique sur les dossiers liés à l'asile, en étant rapporteure pour une liste européenne de pays d'origine sûre[15] et en suivant la réforme du paquet asile. Elle travaille à une politique migratoire européenne harmonisée, humaine et protectrice et devient shadow rapporteur sur la révision de la directive Retour. Elle soutient les procédures engagées contre les dérives gouvernementales en Pologne et Hongrie et travaille sur la situation des droits fondamentaux et l'état de droit dans l'UE en 2017. Elle a pris position pour la sécurité aux frontières extérieures de l'espace Schengen et pour garantir la libre circulation en son sein. Elle a collaboré à la mise en place du système européen de vérification des voyageurs exemptés de visas en Europe (ETIAS)[16] et a été membre de la commission spéciale sur la lutte contre le terrorisme[17].

Elle est chargée du projet Migrations, Droit d'asile, Coopération judiciaire et Libertés publiques dans la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017. Elle est également membre de son comité politique[18].

Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, elle est nommée responsable thématique « Migrations internationales » de sa campagne présidentielle[19]. Lors de l'élection présidentielle française de 2022, elle est responsable de l'international dans la campagne d'Anne Hidalgo[20].

Mandat 2019-2024

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En mai 2019, Sylvie Guillaume est réélue sur la liste menée par Raphaël Glucksmann et soutenue par le Parti socialiste[21].

Elle assure la présidence de la délégation française du groupe S&D[2].

Détail des fonctions et des mandats

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Mandats locaux
Mandats parlementaires
  • 14 juillet 2009 - 30 juin 2014 : députée européenne de la circonscription Sud-Est de la France
  • -  : députée européenne de la circonscription Sud-Est de la France
  • -  : députée européenne (circonscription nationale unique)

Notes et références

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  1. 8e puis 5e Vice-présidente.
  2. a et b « Curriculum vitae | Sylvie GUILLAUME | Députés | Parlement européen », sur europarl.europa.eu (consulté le ).
  3. Parti Socialiste, « Les Secrétaires Nationaux ».
  4. « TRIBUNE. Congrès du Parti socialiste : 45 parlementaires apportent leur soutien à Olivier Faure », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  5. Source : Fiche biographique sur le site du PS au conseil régional de Rhône-Alpes.
  6. Sylvie Guillaume, « Les Roms sont des citoyens européens : des solutions d'intégration existent », sur Lexpress.fr, (consulté le ).
  7. Catherine Trautmann et Sylvie Guillaume, « Polémiques sur les Roms : halte au feu ! », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  8. « Journaliste, je suis entré au centre de rétention de Lyon - », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  9. [1]
  10. « Compte rendu in extenso des débats - Égalité entre les femmes et les hommes en 2012 (A7-0073/2014 - Inês Cristina Zuber) - Mardi 11 mars 2014 », sur europarl.europa.eu (consulté le ).
  11. « Compte rendu in extenso des débats - Éradication des mutilations génitales féminines (B7-0091/2014) - Jeudi 6 février 2014 », sur europarl.europa.eu (consulté le ).
  12. « Ecoutes : des eurodéputés déplorent la mollesse de l'Europe face aux Etats-Unis », sur Le Monde, (consulté le ).
  13. « Deux nouveaux députés au Parlement européen : Karim Zéribi et Jean-Jacob Bicep | Europe Écologie Les Verts », (consulté le ).
  14. « Élections de mi-mandat: 14 vice-présidents et 5 questeurs élus | Actualité | Parlement européen », sur europarl.europa.eu, (consulté le ).
  15. « Asile: une liste européenne des pays d'origine sûrs d'ici 3 ans | Actualité | Parlement européen », sur europarl.europa.eu, (consulté le ).
  16. « RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL portant création d'un système européen d'information et d'autorisation concernant les voyages (ETIAS) », sur Conseil européen, (consulté le ).
  17. (en) « Special Committee on Terrorism »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Parlement européen, (consulté le ).
  18. « Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne », ouest-france.fr, 23 décembre 2016.
  19. Marie-Pierre Haddad , « Présidentielle 2017 : ce que traduit le nouvel organigramme de l'équipe de Hamon », rtl.fr, 26 février 2017.
  20. Mathieu Dejean, Fabien Escalona et Pauline Graulle, « Ukraine : Jadot et Hidalgo ouvrent un front anti-Mélenchon », sur Mediapart (consulté le ).
  21. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections européennes 2019 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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